Le procédé "cryogénique" aurait pu être classé dans la catégorie à succion, ou à pression, car il utilise un vecteur gazeux, lié à ces deux modes de propulsion pour projeter le produit.Mais sa particularité, qui en fait un procédé à part, réside dans le fait qu'il ne peut projeter qu'un seul type de produit, sous des formes différentes, le co2 ou dioxyde de carbone. Si les principes de projection restent identiques, les mises en œuvre sont très différentes, car adaptées aux contraintes du produit.
Le procédé étant le résultat de la fabrication même du produit projetable, on situe sa mise au point et ses premiers brevets au XXème siècle, dans les années 60/70.Soit un siècle après l'origine du sablage. Si la fabrication du dioxyde de carbone remonte aux années 30, il faudra attendre 1945 pour que la marine américaine réalise les premières expériences de décapage ou dégraissage à la glace sèche.
En 1963, Reginals LINDALL dépose un brevet pour sa "méthode pour enlever la viande de l'os en utilisant des particules de dioxyde de carbone projetées".En 1972, Edwin RICE dépose un brevet pour sa "méthode pour l'enlèvement de portions non voulues d'un objet, par pulvérisation de particules de glace à haute vélocité".En 1977, Calvin FONG dépose un brevet pour "le décapage ou sablage avec des pellets d'une matière capable de sublimation"..